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La maintenance des TPMS à l’atelier

Publié le 5 décembre 2014

Par Jérôme Fondraz
7 min de lecture

Les professionnels ne sont pas tous à l’aise avec les TPMS à mesures directes (dTPMS). On les comprend. Cet équipement, composé généralement d’une valve et d’un capteur, est fragile. Sensible aux chocs, à la corrosion, il peut être endommagé lors du montage/démontage d’un pneu. Son fonctionnement varie d’un véhicule à l’autre, ce qui complique les procédures de remise en route. Il existe plus de 70 modèles d’ensembles capteur/valve différents sur le marché européen. Les clients arrivent mécontents à l’atelier. Le voyant qui clignote ou reste allumé a le don de les énerver. Ils voient d’un mauvais oeil le surcoût des capteurs, en cas de panne ou d’un changement pour des roues hiver. D’une manière générale, ils ont tendance à ne pas s’intéresser à leur TPMS. Aux États-Unis, où les voitures neuves en sont équipées de série depuis fin 2007, 42% des conducteurs ne savent pas identifier le symbole d’un défaut de pression au tableau de bord, selon Schrader. Dans ce contexte, des précautions doivent être prises par les ateliers, afin de gérer au mieux toutes ces contraintes.

 

A la réception du véhicule à l’atelier

Plusieurs opérations de maintenance automobile impliquent les dTPMS. Il peut s’agir d’une valve ou d’un capteur défaillants, d’un voyant allumé au tableau de bord, d’un remplacement de pneumatiques, du montage d’un jeu de roues hiver, etc. Le premier conseil à suivre, les négociants le savent, passe d’abord par l’écoute du client. Qu’est ce qui l’amène dans l’atelier ? Quelle est la nature de son problème, et depuis quand il y est confronté. Est-ce qu’il a déjà essayé de le résoudre et comment ? Ces informatio[...]


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