Une ombre plane sur l'usine Dunlop d'Amiens
Afin de renforcer sa compétitivité, le groupe Goodyear Dunlop a annoncé en fin de semaine dernière un projet de départs volontaires concernant 75 salariés de son usine Dunlop d'Amiens-sud.
24 heures après une visite dans la capitale picarde de Bernard Cazeneuve sur "le développement de l'Amiénois", coup de froid sur l'usine de production Dunlop d'Amiens.
Disant vouloir poursuivre les efforts déjà engagés pour "renforcer la compétitivité du site", la direction a annoncé au comité d'entreprise "son intention de présenter un projet d'adaptation de son organisation, à travers la mise en place d'un plan de départs exclusivement volontaires, limité à 75 postes sur environ 850", déclare dans un communiqué le groupe Goodyear Dunlop Tires France. Et d'ajouter que "ce projet permettrait une amélioration de la structure des coûts, nécessaire dans un contexte économique fortement contraignant".
La veille de cette annonce, Bernard Cazeneuve avait signé à Amiens un contrat pour "le développement de l'Amiénois" promis après l'annonce de la fermeture de l'usine Whirpool (qui s'invite dans la campagne présidentielle au même titre que les références aux "Conti"), prévoyant 220 millions d'investissements d'État destinés notamment à financer une ligne ferroviaire, ainsi que 900 formations supplémentaires.
(avec AFP)