L'interview WhatsApp de… Daisy Fulcrand (Point S Lodève)

Bonjour Daisy ! Merci d’avoir accepté cette interview WhatsApp. Pas trop stressée par l’exercice ?

Bonjour Romain, c’est un plaisir. Merci à vous. Et non, pas de stress… y'a Point S 😂

Quand on est capable d’envoyer une lettre de « démotivation » à son futur employeur, c’est qu’on n'a peur de rien de toute façon ? 😃

Quand on sait ce qu'on veut, on sait aussi ce qu'on ne veut pas et ça aide à ne pas avoir peur.

Racontez-nous cette histoire. Vous êtes passée chez Point S Lodève pour changer une ampoule et vous avez finalement été embauchée…

Oui, effectivement. Faire changer une ampoule et repartir avec une demande de candidature ça peut paraître atypique.

Tout ça en postulant non pas pour le poste qu’on vous proposait, mais pour un autre... quelle audace !

C’est osé, j’avoue. On m'a proposé un poste de secrétaire mais ce n’était pas du tout ce que je cherchais. Sédentaire encore moins. Alors, par politesse, j’ai envoyé une lettre de démotivation expliquant pourquoi je me permettais de refuser cette offre et pourquoi je pensais avoir les compétences pour faire autre chose.

Avant Point S, vous avez passée 13 ans sur la route, en tant que commercial. Que vendiez-vous ?

Je vendais des logiciels de gestion et des caisses enregistreuses, en B2B exclusivement. J’ai adoré ces 13 années. Développer un secteur, suivre les clients, en convaincre de nouveaux… c'est une course folle de tous les jours !

Qu'est-ce qui vous plait tant dans le commerce ?

Convaincre ! Expliquer, guider et amener le client là où on veut qu’il aille. Le rassurer en lui montrant que le produit idéal pour lui est celui que je lui propose.

En quoi cette expérience vous sert-elle dans votre quotidien chez Point S ?

Il y a des similitudes entre mon ancien et mon nouveau métier. Nos clients ne viennent pas nous voir par plaisir mais par obligation. On parle de dépenses d'ordre sécuritaire, indispensables.  Ils attendent de nous un service de qualité, durable et au bon prix. C’est pourquoi nous nous devons de prendre le temps de les écouter, les comprendre et les conseiller au mieux.

Vous dites que dans votre métier il y a les éleveurs et les chasseurs. Qu’entendez-vous par là ?

Dans ce métier, vous avez les commerciaux chasseurs, ceux qui voient le client une seule fois, essaient de vendre le plus et le plus cher. Ils margent et passent au suivant. Pour ma part, je suis plutôt du côté des commerciaux éleveurs, ceux pour qui "petit client deviendra grand". Avec cet état d'esprit, un client qui vient chez nous, s'il est bien conseillé et bien servi, reviendra tôt ou tard. Voir un client satisfait est la meilleure des récompenses.

Le côté itinérant de votre ancien poste, c’est quelque chose qui vous manque ?

Énormément !!!! Les déplacements étaient jusque-là pour moi un temps de concentration, des mises au point quotidiennes sur ce que je venais de valider, ce que j’avais en cours, sur mes objectifs. Autant de points qui font le quotidien d’un commercial terrain.

Après deux ans à Lodève, comment voyez-vous la suite désormais ?

Avec de la route ! Dans l’attente de la concrétisation de nouveaux projets. Petit garage deviendra grand… 😉 Idéalement, avec mon patron, nous aimerions développer la partie commerciale que je gère aujourd’hui mais sur deux ou trois points de vente 🤞🏻

A titre plus personnel, vous avez aussi repris vos études. Beau projet en perspective ?

L’impatience s’est fait sentir à 40 ans. J'ai décidé de reprendre mes études en suivant un MBA en marketing commercial. Ça me permet de continuer mon cursus initial, car mon métier me plait toujours autant, et d'aller plus loin avec de nouvelles connaissances qui me seront très utiles dans mon travail.

Vous nous faites un petit selfie avant de se quitter ?

Merci Daisy ! On vous souhaite le meilleur.