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Manufacturiers

Continental ajoute 3 000 suppressions de postes supplémentaires à son plan de restructuration

Publié le 19 février 2025

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
L'équipementier allemand poursuit son plan de restructuration et prévoit la suppression de 3 000 emplois supplémentaires. Confronté à un ralentissement durable de l'industrie automobile, Continental cherche à adapter ses activités à un marché en mutation.
Les ingénieurs de Continental sont en première ligne du nouveau plan de suppressions se postes. ©AdobeStock-Tobias Arhelger

Mauvaise nouvelle pour les salariés de Continental. Le 18 février 2025, l'équipementier a révélé que 3 000 emplois supplémentaires seront supprimés après une première annonce de réduction des effectifs fin janvier 2025, qui concernerait près de 600 salariés. Une décision prise en raison du contexte économique durablement difficile dans l'automobile, avance le groupe allemand.

L'entreprise entend mettre en œuvre ce nouveau plan de dégraissage d'ici fin 2026. Plusieurs entités à travers le monde sont concernées par la mesure. Continental explique que "dans une large mesure", il s'agira d'anticipations de départs à la retraite et du gel des embauches.

La R&D en première ligne

Les suppressions concernent des emplois en recherche et développement. Continental souhaiterait réduire la voilure de 10 %, pour rester "compétitif". Les crispations vont être fortes de l'autre côté du Rhin. Près de la moitié des personnes ciblées par la direction de Continental se trouve en Allemagne. Selon un communiqué du groupe, un site fermera en Bavière.

Continental avait déjà annoncé, il y a un an, la suppression de 7 150 postes dans sa division automobile. En janvier 2025, l'équipementier avait acté l'arrêt des activités dans cinq sites allemands exploités par ContiTech. Pour mémoire, le groupe compte 200 000 salariés dans le monde, dont près de la moitié dans le secteur automobile et 31 000 attachés à la R&D.

D'une manière plus générale, les équipementiers sont touchés depuis des mois par la chute des commandes de la part des constructeurs automobiles européens. Ces derniers étant eux-mêmes confrontés à la baisse de la demande mondiale en véhicules, à la flambée des prix de l'énergie et à la concurrence chinoise accrue. D'autres fabricants allemands de pièces automobiles ont annoncé récemment des suppressions d'emplois, comme le leader mondial Bosch, Schaeffler ou ZF. (Avec AFP)

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