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Manufacturiers

Michelin transforme son usine bavaroise en pôle d’innovation

Publié le 28 juin 2022

Par Nicolas Girault
< 1 min de lecture
Le manufacturier français lance la "revitalisation" de son site de Bamberg. Après avoir mis fin à l’activité de production de son usine, Michelin lui donne une seconde vie dédiée à la recherche.
Florent Menegaux, président du groupe Michelin (au centre) et les représentants locaux et régionaux du land de Bavière donnent le premier coup de pelle symbolique du projet de revitalisation de l'ancienne usine. ©Michelin

Le chantier du Cleantech Innovation Park a été lancé sur le site de l’ancienne usine Michelin de Bamberg (Allemagne). Ce pôle de recherche accueillera des entreprises spécialisées dans les domaines de l’intelligence artificielle, de la digitalisation et des nouvelles mobilités : hydrogène, électromobilité, etc.

Florent Menegaux (président du groupe Michelin), Hubert Aiwanger (ministre de l’Économie, du développement régional et de l’énergie de Bavière), Johann Kalb (conseiller régional de Bamberg) et Thomas Söder (maire de Hallstadt) ont officialisé le début de l’aménagement des 8 000 m2 du pôle d’innovation.

Réduire l'impact socio-économique de la désindustrialisation

Celui-ci devra répondre aux besoins des industries de la région. Il accompagnera la mutation de la filière automobile du nord de la Bavière visant à réduire les émissions de CO2. Il se concentrera donc sur le développement de technologies innovantes dans ce domaine.

"C’est une nouvelle et prometteuse aventure industrielle qui débute aujourd’hui sur notre site historique de Bamberg. Le savoir-faire des équipes Michelin en matière d’accompagnement des transformations industrielles et de revitalisation des bassins d’emplois est mis à l’honneur", a ainsi commenté Florent Menegaux.

À lire aussi : Michelin a réalisé un solide premier trimestre 2022

Ce site industriel vivra ainsi une seconde vie, après 50 ans de fabrication de pneumatiques. Sa fermeture avait été annoncée en 2019. Michelin avait alors mis en place un plan de revitalisation comparable à ceux qu’il avait déjà mené au Royaume-Uni et en France. Ses sites de La Roche-sur-Yon (85) et Dundee (Écosse) bénéficient d’un dispositif similaire – baptisé projet Atinea dans le cas de la Vendée.

Ces programmes visent à réduire l’impact social et économique de la cessation ou de la réorganisation de ses activités industrielles dans certaines régions. Ainsi, à Bamberg, 84 % des anciens salariés du site ont retrouvé un emploi ou bénéficié de pré-retraites.

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