Le pneu toujours parmi les mauvais élèves du contrôle technique
Certains résultats 2016 du contrôle technique viennent d'être dévoilés et il apparaît notamment que 5,7% des voitures particulières présentées ont été recalées en raison de leurs pneumatiques.
Ce chiffre tend à démontrer que les Français ne sont pas encore assez attentifs à l'état de leurs pneus, alors que leur importance par rapport à la sécurité est bel et bien avérée. Les chiffres révélés fin février par l’Utac (Union technique de l’automobile, du motocycle et du cycle) parlent d'eux-mêmes : le mauvais état des pneus est resté, en 2016 comme l’année précédente, la première cause de contre-visite au contrôle technique. 17,64% des voitures particulières présentées ont été recalées, et plus du quart d’entre elles pour ce défaut.
"En dépit de ces chiffres alarmants, les exigences du contrôle technique concernant les pneumatiques n’ont rien de très sévère. Les techniciens inspectent la profondeur des rainures, qui doit être supérieure à 1,6 mm, le minimum pour évacuer l’eau en cas de pluie et éviter l’aquaplanage. Ils s’assurent que les dimensions requises par le constructeur sont respectées et que deux pneus de nature différente ne sont pas montés sur le même train roulant. Ils vérifient également que les pneus ne comprennent pas d’hernie, qu’ils ne frottent pas contre la carrosserie, ne sont pas craquelés et enfin, qu’ils ne présentent pas d’usure irrégulière, symptôme de trains roulants en mauvais état. Autant dire qu’une voiture recalée pour ce motif présente un réel danger pour ses passagers et les autres usagers de la route", met en garde l'enseigne Midas en incitant les automobilistes à plus de sérieux via des contrôles présentifs.