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Les 24 Heures du Mans entretiennent leur légende !

Publié le 20 juin 2016

Par Alexandre Guillet
2 min de lecture

Encore en tête à trois minutes de la fin, Toyota, victime d'un problème mécanique, doit finalement s'incliner devant Porsche, qui réalise quant à lui le doublé. Michelin remporte trois catégories dont la LMP1, mais Dunlop fait de la résistance en LMP2.

Encore en tête à trois minutes de la fin, Toyota, victime d'un problème mécanique, doit finalement s'incliner devant Porsche, qui réalise quant à lui le doublé. Michelin remporte trois catégories dont la LMP1, mais Dunlop fait de la résistance en LMP2.

C'est un scénario digne d'un film hitchcockien auquel ont eu droit les 263000 spectateurs réunis le long du tracé des 24 Heures du Mans. Alors que le départ avait été donné par Brad Pitt, cette 84ème édition de la plus mythique des courses d'endurance a dû laisser sans voix l'acteur hollywoodien. Au terme d'un mano a mano de près de 380 tours, c'est donc la Porsche n°2, pilotée par Romain Dumas, Neel Jani et Marc Lieb, qui l'emporte devant la Toyota TS050 Hybrid n°6 de Mike Conway, Stéphane Sarrazin et Kamui Kobayashi alors que qu'Audi, mal embarqué tout au long du week-end, accroche un podium inespérée avec sa R18 n°8.

Longtemps pourtant, Toyota a cru briser la malédiction qui l'accompagne depuis de nombreuses années dans la Sarthe en décrochant sa première victoire face à Porsche. Si les deux constructeurs ont tour à tour pris les commandes de la course au gré des ravitaillements, Toyota croyait sortir vainqueur de ce duel quand, à six minutes du gong, son pilote, Kazumi Nakajima, expliqua à la radio "ne plus avoir de puissance". Trois minutes plus tard, Neel Jani rattrapait la TS050 Hybrid n°5 pour l'emporter au nez et à la barbe de l'écurie nipponne.

Retour gagnant pour Ford

Grâce à ce scénario rocambolesque, le constructeur allemand l'emporte ainsi pour la deuxième année consécutive et conforte un peu plus sa place dans la légende des 24 Heures du Mans avec une dix-huitième couronne, en faisant le numéro un incontesté du genre. Romain Dumas, son pilote français, décroche quant à lui un deuxième succès dans cette épreuve après celui de 2010 avec Audi. Vainqueur à treize reprises dans la Sarthe, la marque aux anneaux a montré cette année un visage particulièrement pâle, malgré une troisième place, voyant ses voitures terminer respectivement à douze et dix-sept tours de la Porsche n°2.

Dans les autres catégories, l'écurie Signatech Alpine l'emporte en LM P2 avec son Alpine-Nissan n° 36 pilotée par Gustavo Menezes, Stéphane Richelmi et le Français Nicolas Lapierre, déjà vainqueur en 2015. Un autre représentant tricolore s'est illustré en LM GTE Pro puisque Sébastien Bourdais, accompagné de Joey Hand et Dirk Müller, permet à Ford de signé un retour gagnant au Mans avec sa célèbre Ford GT. Enfin, la Ferrari n°62 du team Scuderia Corsa (Bill Sweedler, Townsend Bell et Jeff Segal) décroche le titre en LM GTE Am.

Michelin truste les prix, mais Dunlop s'accroche en LMP2

Au niveau des manufacturiers de pneus, pas de surprise, Michelin a remporté la catégorie LMP1 où il fournit les pneus à Porsche, Toyota et Audi. C'est la 25ème victoire de Michelin aux 24 Heures du Mans ! Notons que chez les "privés", seule la Rebelion R-One 12 a tenu la distance, chaussée en Dunlop, qui faisait cette année son retour en LMP1.

En LMP2, c'est Dunlop qui décroche la victoire, alors que Michelin se distingue en GTE Pro, avec le retour triomphal de Ford, et en GTE Am avec la Ferrari n°62 du team Scuderia Corsa.

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