Vulco s'installe au plus près de ses clients professionnels
La réflexion est en cours et elle commence à porter ses fruits. En juillet 2022, Camille Mounier, PDG de l'enseigne, évoquait dans nos colonnes le changement de stratégie dans lequel Vulco s'était engagé en milieu d'année suite à la perte de plusieurs points de vente. Et si l'intégration de nouveaux centres paraissait être une voie assez naturelle pour le réseau, d'autres pistes étaient clairement envisagées. "Ce qui compte en définitive, c'est d'être là où il faut être et de servir nos clients" martelait la dirigeante.
Des paroles aux actes, voilà Vulco engagé depuis la rentrée dans le test d'un nouveau dispositif. Pour répondre à la forte demande de ses clients professionnels, l'enseigne du groupe Goodyear a souhaité maximiser son service en allant au plus près de ces derniers.
Prendre le pouls du marché
Cette stratégie se concrétise de deux façons différentes. La première prend la forme d'un garage mobile dédié à l'entretien et au remplacement de pneumatiques, à l'instar de celui déployé il y a un au CHU d'Orléans (45) pour les soignants. Pour prendre le pouls du marché, Vulco a choisi de l'installer sur le site d'un client loueur. Ces derniers mois, ses techniciens ont réceptionné près de 400 véhicules et changé plus de 1 500 enveloppes.
La seconde option testée consiste à détacher un technicien de l'enseigne directement chez un client professionnel pour réaliser des opérations de maintenance basiques (vidange, freinage, pneumatiques) mais lourdes de conséquences pour la productivité d'une flotte lorsque le véhicule est immobilisé. De façon assez classique et selon un format déjà entrevu ailleurs, l'opérateur intervient sur site avec un véhicule mobile et de façon autonome.
Un vrai plus pour les centres
Profitables pour les clients, ces nouvelles manières de travailler le sont également pour les points de vente du réseau. Ces deux tests ont été pensés et déployés en collaboration avec des responsables de centre Vulco qui y trouvent, eux aussi, leur intérêt. "Notre centre a connu une baisse d’activité à cause de la situation économique à la rentrée et ces deux opérations ont permis une progression de notre chiffre d’affaires de 20 % par rapport à la même période l’année dernière", note en toute transparence Stéphane Rosseeuw, à la tête du site de Courbevoie (92).
Satisfaite de ce tour de chauffe, Camille Mounier reste prudente pour la suite. "Les premiers résultats sont assez prometteurs, indique-t-elle. Après, il est très important de bien mesurer la rentabilité de telles initiatives. Nos adhérents ont besoin d'éléments de compréhension précis pour évaluer les coûts de ces dispositifs." Les tests se poursuivront jusqu'à Noël, avant que le réseau prenne une décision quant à la pérennisation de ces développements.