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Manufacturiers

Bridgestone Americas victime d'une cyberattaque

Publié le 23 mars 2022

Par Romain Baly
< 1 min de lecture
L'activité industrielle du groupe nippon a été perturbée entre fin février et début mars 2022. Plusieurs usines Bridgestone situées en Amérique du Nord et en Amérique latine ont été touchées par un rançongiciel.
Bridgestone Americas a été impacté "pendant environ une semaine" par une cyberattaque. ©Bridgestone

Le risque de cyberattaque est omniprésent depuis plusieurs semaines et Bridgestone Americas l'a appris à ses dépens. Comme vient de le révéler un porte-parole du groupe, le géant japonais du pneumatique a vu son activité industrielle être perturbée "pendant environ une semaine", entre fin février et début mars 2022, en Amérique du Nord et en Amérique latine suite à un problème de ce type.

Une région stratégique

Cette région s'avère stratégique pour le manufacturier et constitue de très loin sa principale zone d'activité dans le monde. Bridgestone compte une vingtaine d'usines rien qu'aux États-Unis, ainsi que des sites au Mexique, au Brésil ou encore en Argentine.

Bridgestone Americas a détecté "un incident de sécurité informatique" le 27 février, et a aussitôt déconnecté les systèmes affectés du reste de son réseau, a expliqué le groupe dans un communiqué, parlant d'une attaque sous la forme d'un rançongiciel ("ransomware").

Une fois la menace "contenue", le groupe a pu reconnecter tous ses systèmes et faire progressivement revenir ses activités à la normale, a ajouté le porte-parole. Bridgestone a notifié cette cyberattaque à la police aux États-Unis et reste en communication avec les enquêteurs, a-t-il encore précisé.

D'autres groupes nippons touchés

De nombreux pays ont mis en garde contre le risque de multiplications de cyberattaques dans le contexte de l'invasion russe de l'Ukraine et les sanctions internationales qui se sont abattues dans la foulée sur Moscou, auxquelles le Japon participe.

D'autres groupes nippons ont été victimes de cyberattaques ces dernières semaines, comme les équipementiers automobiles Denso et Kojima Industries, deux fournisseurs clés du géant Toyota. Le 1er mars, Toyota avait dû suspendre toute sa production au Japon pour une journée à cause de la cyberattaque ayant frappé Kojima Industries. (Avec AFP)

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