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Manufacturiers

Bridgestone : deux ministres au chevet des salariés de Béthune

Publié le 21 septembre 2020

Par Romain Baly
2 min de lecture
Tandis que le manufacturier a réaffirmé sa volonté d'aller au bout du projet de fermeture de son usine nordiste, les ministres de l'Industrie et du Travail, Agnès Pannier-Runacher et Elisabeth Borne, se sont rendues sur place pour étudier plusieurs scénarios alternatifs.  

Le combat autour de l'avenir du site de production Bridgestone de Béthune (Nord) est bel et bien engagé. Ce lundi 21 septembre 2020, à l'issue d'une réunion de crise avec les syndicats, les élus locaux, et deux membres du gouvernement, le fabricant japonais de pneumatiques a affirmé dans un communiqué que "le projet de cessation totale d'activité" était "la seule option qui permettrait de répondre à la surcapacité de production structurelle de Bridgestone et donc de sauvegarder la compétitivité de ses opérations en Europe".

Le manufacturier a toutefois annoncé qu'il entendait "participer activement à la recherche de solutions pour le site et le territoire". Bridgestone a assuré "rechercher des entreprises susceptibles d'être intéressées par une reprise totale ou partielle du site et des employés ou pour développer des projets permettant de créer de nouvelles activités dans la région". Le groupe s'engage également à soutenir la mise en œuvre des solutions qui pourraient être suscitées par cette démarche, y compris la reprise du site par des concurrents.

Un cabinet pour mener une contre-expertise

Parallèlement, Bridgestone entend proposer "un plan d'accompagnement adapté à chaque salarié, incluant des mesures de pré-retraite sans coût pour la collectivité, mais aussi des mesures encourageant les reclassements au sein des autres activités de Bridgestone en France et favorisant les reclassements externes". "Nous ne laisserons aucun salarié sans emploi ou sans accompagnement adapté et personnalisé", a déclaré Laurent Dartoux, président de Bridgestone pour la zone Europe, Russie, Moyen-Orient, Inde et Afrique.

Présentes autour de la table, Agnès Pannier-Runacher et Elisabeth Borne, respectivement ministres de l'Industrie et du Travail, se sont quant à elles engagées à trouver des solutions. "Des scénarios alternatifs à une fermeture de site" seront étudiés lors d'une nouvelle réunion d'ici "deux à trois semaines", a affirmé Agnès Pannier-Runacher. La ministre a également précisé que le gouvernement allait charger un cabinet de conseil de mener une contre-expertise. (avec AFP)

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