Continental repart pour un tour
Annoncé durant l'hiver, le renforcement du partenariat entre le Tour de France et Continental se concrétisera à partir de samedi prochain. De Bruxelles (Belgique), où sera donné le départ, à Paris, le groupe germanique profitera cette année d'une visibilité maximale. Partenaire officiel de l'évènement en 2018, Continental passe la seconde en devenant partenaire majeur de la Grande Boucle. Un statut privilégié, réservé à seulement cinq entreprises (LCL, Leclerc, Krys et Skoda en profitent également), qui assure à chacune une présence tout au long du parcours, sur l'arche de la "flamme rouge" (dernier kilomètre) ainsi que sur les podiums de chaque étape. Au terme de chacune d'elles, le vainqueur recevra une médaille Continental unique et numérotée.
"Continental est présent depuis plus de vingt ans dans le football mais nous souhaitions élargir notre stratégie avec un évènement plus large, plus fédérateur. C'est exactement ce que nous retrouvons avec le Tour de France", juge Christian Kötz, directeur de la division pneumatique du groupe. Si les intérêts commerciaux et marketing des uns et des autres dans cette alliance sont indéniables, un autre aspect tout aussi important justifie ce rapprochement. "Ce n'est pas un simple partenariat. C'est une vraie expérience", note quant à lui Christian Prudhomme, directeur du Tour et du cyclisme chez Amaury Sport Organisation (ASO).
Prévention et formation
Avec Continental, l'organisateur a aussi trouvé un allié en matière de sécurité. Chaque année, sur les 3 500 kilomètres du tracé, plusieurs millions de spectateurs encouragent leurs idoles. Un spectacle, une fête, qui peut toutefois virer au cauchemar alors que les coureurs et la caravane passent à quelques centimètres du public. "Notre première contribution à cette problématique, c'est bien évidemment le pneu, mais cela va beaucoup plus loin. On supporte toute la communauté du Tour avec de la prévention auprès du public et de la formation auprès de l'organisation", étaye Christian Kötz.
Au printemps, le circuit de Mortefontaine (Oise) a vu défiler plus de 200 membres de la caravane, conducteur de VL et de VU, tandis que les motards ont reçu une formation spécifique aux côtés de la Gendarmerie nationale. Les équipes de Continental ont préparé chacun d'eux aux aléas de cette route si singulière qu'est le Tour. "Tous nos conducteurs sont d'anciens coureurs. Ils ont la fibre de la course mais cela n'en fait pas des pilotes émérites. Grâce à ce type de formations, ils sont préparés à appréhender l'imprévisible", conclu Christian Prudhomme.