L'ancienne usine Michelin de La Roche-sur-Yon deviendra un pôle d'innovation dédié aux énergies durables
La région des Pays de la Loire, le département de la Vendée, La Roche-sur-Yon Agglomération, le Sydev (Syndicat départemental d’énergie et d’équipement de la Vendée), Vendée Energie et le groupe Michelin ont signé, le 8 mars 2020, une lettre d'intention portant sur la transformation de l'ancienne usine du clermontois située dans la préfecture vendéenne. Spécialisée dans la fabrication de pneus poids lourds, celle-ci a fermé ses portes en fin d'année dernière.
Le document qui a fait consensus précise la vision partagée par les différentes entités et les grands axes du futur Pôle d'Innovation Energie. "L’objectif est de mettre en œuvre un écosystème permettant la création d’emplois et d’activités dans les énergies durables et l’industrie du futur", est-il indiqué dans un communiqué commun. Toutes les parties prenantes parlent d'un "projet ambitieux pour le développement économique et l’attractivité du territoire" qui offre "de solides perspectives de création d’activités nouvelles et d’emplois pérennes".
Hydrogène, bioGNV et électricité
Cinq axes de développement ont été identifiés : développer des activités industrielles ou artisanales du futur ; développer des applications valorisables ; développer des compétences tournées vers l’énergie et l’industrie du futur ; développer l’accompagnement de jeunes sociétés innovantes ; développer des services répondant aux besoins du pôle, des entreprises implantées et des acteurs du territoire.
Les premières implantations et activités verront le jour dès cette année avec, notamment, la concrétisation d'un projet déjà identifié. D'ici quelques mois, une station de distribution multi-énergie sera installée par le Sydev et sa société d'économie mixte, Vendée Energie.
Ce site alimentera en hydrogène des bus et bennes à ordures ménagères de l’agglomération, des véhicules de pompiers, des camions du département ou encore des tracteurs routiers d’entreprises de transport locales ; en bioGNV les flottes de véhicules lourds de transport de marchandises, de personnes, de déchets et de quelques véhicules légers ; et enfin en électricité des VE ayant besoin d’une charge rapide.