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Manufacturiers

Les syndicats de Michelin appellent à un grand rassemblement ce vendredi à Clermont-Ferrand

Publié le 7 novembre 2024

Par Romain Baly
2 min de lecture
Les représentants syndicaux du Bibendum poursuivent leur mobilisation après l'annonce de la fermeture des usines de Cholet (49) et Vannes (56). Ce vendredi 8 novembre 2024, une manifestation défilera dans la cité du Maine-et-Loire et un grand rassemblement est prévu à Clermont-Ferrand.
Entre manifestation et rassemblement, les syndicats du groupe Michelin poursuivent leur mobilisation. ©Michelin

Tout un groupe au soutien de 1 254 collègues. C'est en tout cas l'ambition des syndicats du groupe Michelin. Celui-ci a annoncé en début de semaine la fermeture des sites industriels de Cholet (49) et Vannes (56). Une nouvelle qui a déclenché l'ire des représentants du personnel. Ce jeudi 7 novembre, la grève illimitée à l'appel de la CGT (troisième syndicat) a été peu suivie par les salariés des sites de Clermont-Ferrand (63), où se situe le siège social du fabricant de pneus.

"Nous avons appelé à la grève illimitée à la demande de certains salariés pour protester contre la fermeture des usines de Cholet et Vannes", a déclaré à l'AFP Romain Baciak, délégué syndical central de la CGT, sans être en mesure de chiffrer le nombre de grévistes. La direction, de son côté, n'a pas comptabilisé de grévistes dans le groupe, notamment sur ses sites clermontois qui emploient 9 000 personnes, principalement dans le tertiaire.

L'intersyndicale a refusé de rencontrer Florent Menegaux

Mais la situation devrait être tout autre ce vendredi 8 novembre. Une manifestation se tiendra à Cholet. Un autre rassemblement se déroulera sur le site de La Combaude, à Clermont-Ferrand. Celui-ci fabrique notamment des moules de cuisson, a précisé Romain Baciak. Ce rassemblement est organisé par l'intersyndicale à laquelle participent également Sud et la CFE-CGC (premier syndicat).

Lire aussi : Fermetures chez Michelin : Michel Barnier se demande où est passé l'argent public, le manufacturier lui répond

Cette dernière a par ailleurs refusé une invitation du président du groupe, Florent Menegaux, à le rencontrer, a indiqué à l'AFP José Tarantini (CFE-CGC). "Le dialogue social n'est pas au vert. Les organisations syndicales ont accumulé une grande frustration ces dernières années. Pour ces fermetures, rien n'a été anticipé, et nous sommes sûrs qu'ils ne vont pas s'arrêter là", a-t-il ajouté. "Tout le monde est touché", a déclaré de son côté Nicolas Robert pour Sud. (Avec AFP)

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