L’État au soutien de Michelin concernant la fermeture de l'usine de Cholet
La fermeture annoncée de l’usine Michelin de Cholet (49), prévue pour début 2026, se traduit par un engagement fort entre l’État et le groupe tricolore pour soutenir le territoire. Lors du cinquième comité de suivi, réuni à la sous-préfecture de Cholet, une convention de revitalisation a été signée par Philippe Chopin, préfet du Maine-et-Loire, et Géraldine Gustin, directrice de Michelin Développement, l’agence économique interne de Bibendum.
Cette convention vise à atténuer les conséquences sociales, économiques et fiscales de la fermeture du site industriel, annoncée en novembre 2024 en raison des difficultés structurelles du marché européen des pneus de camionnette.
Subventions et aides indirectes
Le groupe Michelin s’engage à investir 6,83 millions d’euros sur trois ans afin d'épauler la création d’au moins 947 emplois, soit l’équivalent des postes supprimés. Ces postes devront être créés principalement dans des entreprises industrielles de moins de 500 salariés, situées sur le périmètre de Cholet Agglomération, Mauges Communauté et la communauté de communes Loire-Layon-Aubance.
La convention prévoit des subventions de 5 000 à 10 000 euros ou des prêts à taux bonifié de 10 000 à 12 000 euros pour chaque emploi créé. Des aides indirectes, destinées à financer des projets facilitant la création d’emplois, le développement des compétences industrielles ou encore l’installation d’activités sur le site en reconversion, sont également prévues.