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Manufacturiers

Michelin fait front au 3e trimestre 2019

Publié le 31 octobre 2019

Par Romain Baly
< 1 min de lecture
En dépit de l'instabilité du marché automobile mondial et de ses propres difficultés, le groupe tricolore a confirmé ses objectifs annuels après avoir vu ses ventes augmenter de 8,9 % au troisième trimestre.
Le résultat du groupe s'est élevé à 6,11 milliards d'euros

Dans un contexte pourtant défavorable, marqué par la crise de l'industrie automobile mondiale, la performance du manufacturier de Clermont-Ferrand est supérieure aux attentes des analystes interrogés par Factset. Ces derniers tablaient en moyenne sur un chiffre d'affaires de 5,96 milliards contre un résultat final de 6,11 milliards d'euros, avec des ventes en hausse de 8,9 %.

A périmètre et taux de change constants, la hausse d'activité atteint 2,3 %, portée par des augmentations de tarifs et une montée en gamme des ventes, qui ont compensé un recul des volumes. "On fait un très bon troisième trimestre", a estimé le directeur financier Yves Chapot, lors d'une audioconférence avec des journalistes. Il a toutefois mis en garde sur "les volumes en baisse de 0,8 % à fin septembre" hors acquisitions.

Des "nuages" qui incitent à la "prudence"

"Nous voyons des nuages s'accumuler, en particulier sur le marché des poids lourds et de la construction qui se sont dégradés pendant l'été et qui nous incitent à une certaine prudence", a-t-il déclaré. Michelin a confirmé pour 2019 l'ensemble de ses objectifs : croissance des volumes conforme à l'évolution des marchés, résultat opérationnel supérieur à l'an dernier hors effets de change, et des flux de trésorerie positifs supérieurs à 1,45 milliard d'euros.

Le groupe français a annoncé il y a deux semaines la fermeture de son usine de pneus poids lourds de La Roche-sur-Yon (Vendée) où travaillent 619 salariés. Fin septembre, il avait annoncé la fermeture de celle de Bamberg, dans le sud de l'Allemagne, qui emploie 858 salariés dans la production de pneumatiques TC4. Michelin a justifié ces décisions par la nécessité de défendre la compétitivité de l'entreprise face à la forte concurrence des importations de produits asiatiques, et notamment chinois, en Europe. (avec AFP)

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