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Manufacturiers

Michelin : les salariés grévistes de Cholet lèvent le blocage de l'usine

Publié le 29 novembre 2024

Par Romain Baly
< 1 min de lecture
Engagés dans un bras de fer avec leur direction suite à l'annonce de la fermeture prochaine de leur usine, les salariés du site Michelin de Cholet ont accepté de lever le blocage. Un "accord de médiation" a été conclu entre les deux parties.
Si les salariés grévistes ont accepté de libérer les accès du site, l'activité de l'usine Michelin de Cholet reste fortement impactée. ©Michelin

Mobilisés depuis le 5 novembre et l'annonce de la fermeture prochaine de leur outil de travail, les salariés de l'usine Michelin de Cholet (49) ont accepté de libérer les accès du site. Un "accord de médiation" a permis aux salariés de reprendre leur travail, dès ce vendredi 29 novembre, "conformément au souhait de la très grande majorité d'entre eux", a affirmé Michelin dans un communiqué.

L'accord devrait être homologué par un juge lundi 2 décembre, ont précisé les deux parties. Celui-ci prévoit aussi le maintien devant les grilles de l'usine du piquet installé par des salariés début novembre, a indiqué à l'AFP Bastien You, délégué CGT. "Les camions passeront, mais nous n'allons pas disparaître du paysage, la mobilisation continue vis-à-vis de la fermeture de l'usine", a-t-il ajouté.

Michelin veut "poursuivre sereinement le dialogue"

Pour tenter de mettre fin au blocage, le groupe Michelin avait assigné la semaine passée sept salariés en référé devant le tribunal d'Angers. Le juge avait ordonné un rendez-vous des deux parties avec un médiateur. "Dans le cadre du projet de fermeture engagé par le groupe, Michelin entend désormais pouvoir poursuivre sereinement le dialogue social initié avec les représentants du personnel et les organisations syndicales", a déclaré le groupe jeudi à la suite de l'accord.

Début novembre, la direction du fabricant français de pneumatiques avait annoncé la fermeture avant 2026 de ses sites de Cholet (955 salariés) et Vannes (299), en les justifiant par "l'effondrement" des ventes des pneus pour camions et camionnettes. Selon Michelin, ces fermetures sont devenues "inéluctables" en raison de la concurrence asiatique dans ce domaine. (Avec AFP)

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