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Manufacturiers

Michelin met à l'arrêt ses sites en France, en Espagne et en Italie

Publié le 16 mars 2020

Par Romain Baly
2 min de lecture
Pour respecter les mesures gouvernementales en vigueur dans ces trois pays, Michelin a décidé de stopper la production de 21 usines au total.
20 000 salariés sont concernés par cette décision.

 

Une semaine minimum voire beaucoup plus. Pour tenter à son niveau d'enrayer la propagation du coronavirus et respecter les mesures de confinement actées par les gouvernements locaux, Michelin vient d'annoncer l'arrêt de ses usines françaises, espagnoles et italiennes. Il s'agit de respecter "les mesures d'hygiène et de confinement mises en place dans ces pays", a expliqué le manufacturier à l'AFP.

Le site de Bassens y échappe

En France, la décision s'applique à 14 sites industriels qui emploient environ 10 000 personnes, c'est à dire l'ensemble des usines du groupe à l'exception de celle de Bassens, près de Bordeaux, qui fabrique des élastomères de synthèse exportés vers les usines Michelin du monde entier et qui est "indispensable à la poursuite des activités du groupe dans le reste du monde". Concernant les sites de Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) et Bourges (Cher), qui produisent pour l'armée, des vérifications sont en cours pour examiner si les contrats autorisent un arrêt total de la production.

En Espagne, un peu plus de 7 000 salariés sont touchés sur 4 sites, et en Italie environ 3 500 personnes sur 3 sites de production. Concernant les activités tertiaires du groupe, le télétravail a été généralisé à l'ensemble des salariés, a indiqué le porte-parole.

D'autres usines pourraient s'arrêter

Au global, la fermeture "concerne plus de 20 000 salariés sur 21 sites industriels dans les trois pays, les plus touchés en Europe par l'épidémie", a précisé le porte-parole. Ces mesures "pourront être prolongées" et le groupe "pourra être amené à prendre des mesures similaires pour d'autres usines Michelin en Europe". Michelin indique "regarder les processus d'indemnisation" pour les salariés, "en fonction des dispositifs dans chaque pays".

La décision a été prise ce week-end "pour contribuer à l'effort des trois gouvernements de ralentir l'expansion de l'épidémie" et"pour assurer la protection maximale de nos salariés", a-t-on précisé de même source. (avec AFP)

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