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Manufacturiers

Michelin trouve un accord avec l'Etat concernant l'usine de La Roche-sur-Yon

Publié le 1 juillet 2020

Par Romain Baly
2 min de lecture
Alors que le site vendéen fermera ses portes fin 2020, le groupe clermontois s'est entendu avec les pouvoirs publics. Pour soutenir l'emploi local, Michelin va verser 3,7 millions d'euros qui permettront de recréer 613 postes.
Plus de 600 salariés sont concernés par cette fermeture.

Annoncée en octobre 2019, la fermeture du site de production de La Roche-sur-Yon (Vendée) sera effective d'ici la fin de l'année 2020. Conformément à l'engagement pris à l'annonce de cette nouvelle, Michelin a signé mardi avec l'État une convention de revitalisation du bassin d'emploi de la préfecture vendéenne qui l'engage à verser 3,7 millions d'euros pour recréer 613 emplois dans le département et plus globalement tout autour de celui-ci.

"Cette aide s'élève à 3,7 millions d'euros, soit le montant maximum en cas de fermeture de site", a indiqué Michelin dans un communiqué transmis par la préfecture de Vendée. Quoiqu'il arrive, "la totalité de la somme sera dépensée, c'est réglementaire", a souligné Thierry Martin-Lassagne, directeur de Michelin Développement France lors de la signature du document. "A travers cette convention bilatérale, le groupe Michelin a pris l'engagement d'aider financièrement, sur trois ans, à la création d'autant d'emplois que ceux perdus par le territoire du fait de la fermeture du site", détaille pour sa part la préfecture dans son communiqué.

Des aides allant de 4 000 à 10 000 euros

Spécialisé dans la production de pneumatiques poids lourds, le site de La Roche-sur-Yon emploie plus de 600 salariés. Ces derniers doivent être accompagnées pour retrouver un emploi sur d'autres sites du groupe en France ou auprès d'un nouvel employeur. Indépendamment de l'accompagnement de ses collaborateurs, l'entreprise est tenue de palier à la destruction des emplois vendéens et cela prendra la forme d'aides directes (72 % de la somme) et indirectes (les 28 % restants).

Ces aides sont destinées aux PME de moins de 250 salariés, "les grands groupes ayant moins besoin d'aide", a précisé Thierry Martin-Lassagne. Il pourra s'agir d'une subvention de 4 000 euros pour chaque création d'emploi ou d'un prêt participatif de l'ordre de 8 000 à 10 000 euros par CDI signé. "Les subventions ne seront versées qu'au vu d'un contrat de travail signé après une période d'essai, il n'y aura pas de place aux chasseurs de prime", a précisé le responsable. (Avec AFP)

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