S'abonner
Manufacturiers

Michelin voit ses ventes reculer au troisième trimestre 2024

Publié le 24 octobre 2024

Par Romain Baly
1 min de lecture
Selon son dernier rapport financier, le groupe français a enregistré un recul de 5,4 % de ses ventes lors du troisième trimestre 2024. Entre le 1er janvier et le 30 septembre, Michelin accuse une perte de 4,6 % due notamment au ralentissement du marché des véhicules neufs.
Confronté à un marché des véhicules neufs perturbé, le groupe Michelin a réalisé un troisième trimestre 2024 négatif avec des ventes en baisse de 5,4 %. ©Michelin

Un dernier trimestre à oublier. Au cours de cette période, les ventes du groupe Michelin se sont rétractées de 5,4 % à hauteur de 6,7 milliards d'euros. De quoi renforcer un bilan pour le moins négatif sur l'ensemble de l'exercice. Entre le 1er janvier et le 30 septembre, le manufacturier a généré 20,2 milliards d'euros de ventes. Un résultat en baisse de 4,6 % qu'il attribue essentiellement à la perte de vitesse du marché des véhicules neufs.

"Depuis plusieurs mois, Michelin doit faire face à des facteurs conjoncturels négatifs de plus en plus intenses, qu'ils soient économiques, climatiques ou géopolitiques. Ces derniers impactent fortement la plupart de nos marchés, notamment en première monte", a déclaré le PDG Florent Menegaux.

"Cela se traduit par une baisse significative de nos volumes de vente et une réduction de l'activité de nos usines. Je tiens à reconnaître ici le courage de nos équipes qui font face à ces effets au quotidien", a souligné le dirigeant.

Des prévisions annuelles revues à la baisse

Le groupe a déjà confirmé que certaines usines françaises allaient être mises à l'arrêt pendant quelques semaines à cause de la baisse du marché mondial dans le secteur.

Michelin a légèrement revu ses prévisions de résultats à la baisse pour 2024, concernant le résultat opérationnel des secteurs (son indicateur de prédilection qui mesure la performance des secteurs opérationnels du groupe), de l'ordre de 3,4 milliards d'euros à taux de change constants (contre plus de 3,5 milliards précédemment).

La prévision de flux financiers libres avant acquisitions (cash flow) a cependant été revue à la hausse, notamment grâce à une meilleure gestion des stocks et des taux d'intérêt moins élevés, a expliqué Yves Chapot, directeur financier du groupe. Elle est désormais supérieure à 1,7 milliard d'euros (contre plus de 1,5 milliard précédemment). (Avec AFP)

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager : 

Sur le même sujet

cross-circle