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Manufacturiers

Quatre questions à Jean-Dominique Senard, Président de Michelin

Publié le 8 octobre 2014

Par cynthia
2 min de lecture
En juin, vous avez racheté Sascar, un leader brésilien de la télématique. Quelles sont vos intentions ? Sascar dispose d’une expertise unique dans le domaine de la gestion de flottes et des systèmes de géolocalisation. Nous allons intégrer et déployer le savoir faire de l’entreprise au sein du Groupe, en nous appuyant sur toute la […]

En juin, vous avez racheté Sascar, un leader brésilien de la télématique. Quelles sont vos intentions ?

Sascar dispose d’une expertise unique dans le domaine de la gestion de flottes et des systèmes de géolocalisation. Nous allons intégrer et déployer le savoir faire de l’entreprise au sein du Groupe, en nous appuyant sur toute la force de notre réseau. L’objectif est de créer des synergies avec les autres activités de services de Michelin.

A quelle vitesse comptez-vous procéder ?

Nous allons d’abord devoir maîtriser le sujet en interne. Les premiers marchés visés seront évidemment ceux d’Amérique du Sud. Nous déploierons notre offre télématique ensuite aux Etats-Unis, où nos activités dans le domaine des poids lourds se développent fortement et la demande de services est très dynamique. L’Europe devrait en bénéficier d’ici 2 ou 3 ans.

Quelles sont vos prévisions de croissance pour cette activité ?

Elles sont élevées. Les ventes de Sascar étaient de 280 millions de réal brésiliens en 2013 (un peu plus de 90 millions d’euros) et elles devraient augmenter de 14% en 2014. L’EBITDA de l’entreprise était équivalent à 37% des ventes nettes. Elle opère sur un marché de la télématique à fort potentiel. Nous tablons sur une croissance annuelle du chiffre d’affaires de l’activité comprise entre 15 et 20% ces 5 prochaines années. Pour la deuxième fois en 10 ans, les États-Unis pourraient relever les taxes à l’importation des pneus chinois.

Quelle est votre position sur le sujet ?

Il faut savoir que 80% de la croissance sur le marché US des pneus de remplacement repose sur les importations de produits chinois. Pour autant, nous sommes pour le libre échange et pour l’ouverture des frontières. C’est parfois un peu pénible mais il faut savoir s’adapter. Des barrières tarifaires et/ou non tarifaires existent déjà en Russie, en Indonésie, en Inde et au Brésil, par exemple. Nous sommes contre.

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