Seuls 28 % des Français contrôleraient leurs pneus

Le fabricant des pneus tourisme Vredestein vient de présenter une nouvelle enquête concernant les habitudes des automobilistes français. Le résultat interpelle puisque seulement 28 % des 1 000 conducteurs interrogés contrôleraient leurs trains de pneumatiques mensuellement comme il est recommandé par la sécurité routière. En détail, 30 % des personnes interrogées par Apollo Tyres effectuent un contrôle par trimestre et 16 % par semestre. 7 % d'entre eux ne réalisent ce contrôle qu'une fois par an et 4 % ne le feraient jamais.

À l'inverse, 7 % des automobilistes pensent à vérifier leurs enveloppes chaque semaine, chiffre identique pour ceux qui le font tous les quinze jours.

Les dangers d'une mauvaise pression

Pour rappel, vérifier régulièrement la pression de ses pneumatiques est un élément de sécurité indispensable. Le sous-gonflage peut entraîner une surchauffe de la gomme et un comportement dangereux pour le véhicule. Le surgonflage est tout aussi dangereux pour le comportement du pneu et augmente le risque de crevaison en marche. A contrario, lorsqu'un pneumatique est gonflé selon les recommandations du constructeur, son usure est minimisée.

"Nos pneus de voitures de tourisme Vredestein sont soumis à des tests rigoureux dans une multitude de conditions et de scénarios, mais ils ne peuvent pas fonctionner efficacement si la pression s'écarte des niveaux recommandés. Il y a clairement un manque de compréhension chez les automobilistes concernant les types de contrôles à effectuer et leur fréquence. Il appartient à l'industrie du pneu dans son ensemble (constructeurs, revendeurs et monteurs) de fournir des conseils et une assistance supplémentaire aux consommateurs", explique Yves Pouliquen, directeur ventes et marketing d'Apollo Tyres.

L'intégrité du pneu est tout aussi importante

Si les réparateurs ou contrôleurs techniques procèdent généralement à des contrôles, l'automobiliste n'est pas exempt de vérifier par lui-même certains éléments sur les pneumatiques. La profondeur de la sculpture est tout aussi importante pour connaître l'usure du pneu, que les éventuelles altérations qui pourraient survenir sur la structure et les flancs de celui-ci. Dans l'enquête d'Apollo Tyres, les résultats indiquent pourtant le contraire : 12 % des automobilistes de cette étude n'effectuent jamais ces contrôles.

Quelques prévoyants pensent tout de même à vérifier la sculpture, 20 % à une fréquence mensuelle et 24 % tous les trois mois. Concernant l'état des flancs et de la structure, une grande majorité (86 %) déclarent s'assurer de leur état, mais pas assez régulièrement.

De nombreux manufacturiers adoptent dorénavant une stratégie d'indicateurs se déformant selon l'usure du pneu. Pour rappel, la profondeur minimale légale en Europe est de 1,6 mm, mais l'hiver, il est conseillé de ne pas rouler avec des pneus dont l'usure excède 4 mm.