Début d'année difficile pour le caoutchouc
Affectée par la baisse des prix unitaires du caoutchouc, SIPH, la Société internationale de plantations d'hévéas, a fait état d'un recul de 26,1 % de ses ventes au cours du premier trimestre 2018.
Détenue principalement par le groupe ivoirien Sifca et le manufacturier français Michelin, SIPH (Société internationale de plantations d'hévéas) enregistre un début d'exercice difficile. Celle-ci vient de communiquer des ventes en baisse de 26,1 % pour le compte du premier trimestre 2018, à hauteur de 70 millions d'euros. Un résultat négatif provoqué par le recul des prix unitaires du caoutchouc.
Alors que celles-ci constituent l'essentiel de son activité, SIPH a vu ses ventes de caoutchouc diminuer de 30,4 % (63,7 millions d'euros) lors des trois derniers mois. "Comparativement à la même période de 2017, le prix unitaire (du caoutchouc) est en baisse de 24,9 %, conséquence d'un marché beaucoup moins rémunérateur", indique la société dans un communiqué.
Des cours particulièrement bas
SIPH a écoulé 50 109 tonnes de ce produit, soit 7,2% de moins qu'à la même période en 2017. "La diminution des tonnages résulte de retards de chargements qui devraient se régulariser progressivement", selon l'entreprise.
Concernant les perspectives pour le reste de l'année, les cours du caoutchouc "restent à un niveau de bas de cycle, auquel SIPH s'adapte tout en se donnant les moyens d'être réactif lorsque la remontée s'amorcera", ajoute SIPH. En 2017, le chiffre d'affaires avait progressé de 31,4% aidé par une hausse des prix unitaires du caoutchouc, à 352 millions d'euros.