Les conducteurs européens mal équipés
Selon une étude réalisée par Nokian Tyres, les automobilistes européens sont nombreux à rouler avec des pneus inadaptés au climat actuel tandis qu'en la matière les meilleurs élèves se trouvent en Europe centrale.
Réalisée avec le cabinet Ipsos dans sept pays différents, la dernière enquête de Nokian Tyres s'avère riche en enseignements. De façon générale, cette étude met en lumière le fait que beaucoup de consommateurs européens roulent avec des pneumatiques inadaptés à la saison. La France fait ainsi figure de plus mauvais élève avec 44% des sondés admettant être mal équipés, contre 34% en Italie et en Bulgarie, ainsi que 31% en Pologne. A l'inverse, l'Allemagne (23%) et la Roumanie (24%) comptent parmi les pays les moins touchés par ce phénomène.
Pour le fabricant finlandais, plusieurs raisons justifient ce constat. "Les conducteurs ont l’impression de ne pas avoir le temps de changer leurs pneus, ils ne savent pas quand les changer ou ils changent trop tard. Quand d’autres espèrent réaliser le plus grand nombre de kilomètres possible avec leurs pneus avant de les changer", étaye ainsi Nokian Tyres.
La qualité avant tout
L'analyse du type de pneumatiques majoritairement utilisés explique également ces mauvaises pratiques. En France, 68% du panel indique être équipé de pneumatiques toutes saisons et 11% explique ne pas s'en soucier en roulant toute l'année avec les mêmes montes. Constat similaire quoi que légèrement moins prononcé en Italie où ces deux données s'élèvent à, respectivement, 48% et 6%. A noter que les automobilistes Tchèques, Polonais et Bulgares semblent être particulièrement sensibilisés aux pneus saisonniers avec un taux d'équipement variant de 91% à 95%.
Enfin, le dernier volet de cette étude portait sur les critères d'achat. De ce point de vue, les résultats présentés s'avèrent homogènes. Si un quart du panel dit s'intéresser avant tout au prix, la très grande majorité se concentre davantage sur la qualité du produit alors que l'aspect écologique demeure quasi-inexistant. Si 13% des sondés Bulgares en font leur priorité, ce critère ne représentent que 1% à 3% des réponses dans les autres pays.