S'abonner
Marché

Les Français et leurs pneumatiques : « peuvent mieux faire ! »

Publié le 6 juin 2014

Par cynthia
2 min de lecture
Le Syndicat des Professionnels du Pneu et l’association Prévention Routière ont mené une nouvelle enquête en mai 2014 auprès de 1009 automobilistes ayant l’intention de partir en vacances en voiture, camping-car ou véhicule utilitaire. Ses conclusions sont inquiétantes : avant un grand départ, 2 automobilistes sur 10 déclarent ne pas être sûrs de vérifier l’usure […]

Le Syndicat des Professionnels du Pneu et l’association Prévention Routière ont mené une nouvelle enquête en mai 2014 auprès de 1009 automobilistes ayant l’intention de partir en vacances en voiture, camping-car ou véhicule utilitaire. Ses conclusions sont inquiétantes : avant un grand départ, 2 automobilistes sur 10 déclarent ne pas être sûrs de vérifier l’usure de leurs pneus et 1 sur 10 la pression ; un tiers ne contrôle jamais ou presque leur roue de secours. Elles sont corroborées par les statistiques d’accidentologie de l’AFSA ( Association des Sociétés Françaises d’Autoroutes et d’ouvrages à péage). En 2012, l’état des pneumatiques était en cause lors d’un accident mortel sur neuf sur les autoroutes concédées. C’est dans ce contexte que l’Association Prévention Routière et le Syndicat des Professionnels du Pneu ont lancé la deuxième édition de la Semaine du Pneu dans 1500 points de vente du 16 au 21 juin en France. Régis AUDUGÉ a tenu à rappeler les enjeux, remarquant que cet été « plus de 60 % des automobilistes parcourront plus de 500 km pour se rendre sur leur lieu de vacances, et qu’ils emprunteront majoritairement (9 conducteurs sur 10) les autoroutes ». L’enquête révèle également que parmi les risques rencontrés sur la route des vacances, le risque de somnolence au volant doit être pris très au sérieux. En effet, la route sera longue, et de nombreux conducteurs vont bousculer leurs habitudes de sommeil : ils partiront très tôt le matin pour 58 % d’entre eux, et 11 % partiront tard le soir ou dans la nuit. De plus, 49 % ont prévu de conduire pendant tout le trajet, sans se faire relayer. Or, toute privation de sommeil même minime (1 à 2 heures sur 24 heures) augmente le risque de somnolence au volant. Il est donc nécessaire de s’arrêter toutes les 2 heures pour faire une pause, voire une sieste de 15 minutes. La sécurité d’abord !

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager : 

Sur le même sujet

cross-circle