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"Via ID va ouvrir un start-up studio"

Publié le 20 septembre 2016

Par Alexandre Guillet
2 min de lecture

Très actif, Via ID, le fonds d'investissement de Mobivia, comptre ouvrir un start-up studio pour accélérer encore sur le front de l'innovation et de l'agilité. Tous les détails avec Jean-François Dhinaux.

Quelle lecture peut-on faire de votre actualité récente qui a vu la concrétisation de plusieurs prises de participations ?

Jean-François Dhinaux, directeur marketing et communication. Nous pouvons dire que Via ID a atteint un niveau de maturité qui permet de saisir davantage d'opportunités. En fait, nous profitons d'une notoriété spontanée qui invite les start-up à nous cibler lors de leur recherche de partenaires financiers.

 

Quel est donc l'état du portefeuille de prises de participations ?

J-FD. Nous sommes désormais impliqués de manière officielle dans dix jeunes entreprises, selon un positionnement clair, celui d'être spécialisé dans les services de mobilité. Via ID essaye de couvrir un maximum de sous-division de ce marché, et il y a encore de nombreuses possibilités. A titre d'exemple, nous pensons que le paiement à l'usage et le collaboratif n'ont pas encore livré tout leur potentiel.

 

Partant de ce constat, que pouvez-vous proposer ?

J-FD. Via ID va ouvrir ce qu'on appelle communément un "start-up studio", soit un espace de travail où l'on conçoit les offres en fonction des besoins identifiés. Il viendra compléter le dispositif composé d'un accélérateur et d'un incubateur ouvert en mai dernier.

 

Vous prenez donc le problème par l'autre bout, n'est-ce pas ?

J-FD. En effet, nous identifions des besoins, et cherchons ensuite un entrepreneur capable de porter et de mener à bien le projet. Il faut des capacités, pas seulement de la motivation. Notre rôle sera d'évaluer ces profils de candidats.

 

Quand ouvrira ce start-up studio ?

J-FD. Il n'y a pas de date officielle. Tout dépendra de l'avancée du projet à réaliser. Une fois tout en place, il sera inauguré à cette occasion.

 

La France figure dans le haut du panier en termes de fonds levés pour les start-up, quid néanmoins de vos paris à l'étranger ?

J-FD. Il y a un an, nous avons ouvert un bureau à San Francisco. Il connaît un véritable essor pour la bonne raison que cette structure a été identifiée par le microcosme comme une spécialiste de la mobilité, loin des fonds généralistes. Nous servons de passerelle bi-directionnelle pour les entreprises entre l'Europe et les Etats-Unis. Ce modèle d'affaires, nous allons le dupliquer en Asie. Nous tablons sur Singapour ou Shanghai, voire les deux.

 

Et qu'est-il prévu pour l'Europe ?

J-FD. Nous n'allons pas ouvrir de bureau hors de France, mais allons entamer des démarches visant à investir dans des sociétés européennes. Une grille de lecture par pays ne présente que peu d'intérêt, il faut cibler les applicatifs, tout en restant prudent sur le potentiel. La question étant de savoir si la solution ciblée ne répond pas seulement à une problématique locale.

 

Si on segmente en grandes familles de solutions, quelle voie allez-vous suivre pour orienter vos investissements ?

J-FD. Via ID aime les problématiques de mobilité dans une notion d'interopérabilité. Il reste beaucoup à apporter dans l'optimisation par la gestion de la donnée. Il convient de rappeler que nous ne sommes pas une source d'approvisionnement pour Norauto et Midas. S'il y a des débouchés, nous les exploitons, mais la priorité est donnée au développement des start-up et à la création de synergie entre elles, lorsque l'occasion se présente.

 

Allez-vous augmenter les budgets en 2017 ?

J-FD. Nous allons les maintenir et garder une capacité à les augmenter si nécessaire.

 

Propos recueillis par Gredy Raffin

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