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Distribution

L'interview WhatsApp de… Julie Ruschena (Euromaster)

Publié le 24 juin 2024

Par Romain Baly
3 min de lecture
Après avoir passé huit années chez Hankook, Julie Ruschena a rejoint début 2024 les équipes d’Euromaster France. Une belle occasion de revenir sur son parcours, empreint de technicité et de passion.
Julie Ruschena, directrice marketing, communication et digital, Euromaster France. ©Euromaster

Bonjour Julie. Pour une professionnelle de la communication et du marketing, c’est facile de se prêter à cet exercice ?

Bonjour Romain. Facile, je ne sais pas, mais en tout cas, c’est un plaisir d’avoir l’occasion de se présenter, surtout sous un format ingénieux et novateur.

Ça commence par quoi une journée type quand on a vos responsabilités ?

La vie d’un réseau de distribution est trépidante et vraiment dense en termes d’actualité. Nous sommes tous très impliqués dans la vie de nos centres. Je consacre 30 minutes le matin à la lecture des nouveautés des réseaux et de l’actualité d’Euromaster. Ensuite, la journée de travail commence.

Et vous venez au bureau en moto, l’une de vos grandes passions ?

Effectivement, vous êtes bien renseigné ! J’ai passé le permis à 18 ans et c’est un vrai plaisir qui ne m’a jamais quitté. Mais je réserve ce loisir aux week-ends de beau temps, pour parcourir les belles routes autour de Lyon où j’habite.

Parlons de votre parcours. Vous avez réalisé des études de commerce et de marketing. Avec quelles ambitions à l’époque ?

J’ai toujours été fascinée par la capacité du marketing à être un vrai partenaire du commerce : le guider, le conseiller, l’animer pour développer les ventes. Faire grandir une marque dans des marchés comme l’industrie et l’automobile, c’est là que le marketing a le plus à apporter.

Votre première expérience va se dérouler chez Black&Decker, dans un milieu hypertechnique. Qu’en retenez-vous ?

J’ai plongé dans le secteur du bâtiment et de la construction, et j’ai vu que pour être un bon chef de produit, il fallait trois semaines de formation autour d’une lame de scie sauteuse ! C’est technique. L’innovation, le design et le merchandising ont un fort impact sur les ventes.

Faire d’un produit banal, peu intéressant sur le papier, quelque chose de beaucoup plus captivant pour le consommateur, c’est ça qui vous anime ?

Prouver la qualité et argumenter sur un produit ou un service en expliquant ses propriétés, en mettant en avant ce qui fait de lui le "bon produit" pour la bonne utilisation, je trouve cela passionnant en effet !

Après un passage dans l’univers de l’impression numérique, vous allez évoluer dans le monde de l’outillage pour les artisans. C’est là que vous avez pris goût aux relations de terrain ou aviez-vous déjà cela en vous ?

C’est lors de mon passage dans le secteur de l’impression numérique que j’ai le plus découvert le terrain. La force d’un argumentaire commercial pertinent, l’importance de la réassurance client et globalement l’influence de la communication en amont. Depuis, j’adore "armer" les commerciaux et leur rendre la vie facile et mon rôle en marketing/communication prend alors tout son sens.

La suite va s’écrire chez Hankook pendant huit ans. Comment vous êtes-vous retrouvée dans ce groupe ?

Je ne savais pas que Hankook avait une filiale en France et le secteur spécifique du pneumatique était une découverte pour moi. Mais j’y ai vu de nombreuses similitudes avec l’outillage et la fixation, en termes de structure de réseau, de clients et de fournisseurs très impliqués dans un secteur en pleine mutation.

Hankook est une marque dont l’image et la notoriété ont énormément évolué depuis une dizaine d’années. De l’intérieur, vous vous rendiez compte de cette évolution ?

Humblement... oui ! Le succès de la marque était visible de l’intérieur, même si la recette est liée à de nombreux contributeurs et à une accumulation de choses. Les produits incroyables étaient le point de départ, le faire savoir a été l’enjeu et j’ai eu la chance de pouvoir, j’espère, un peu y contribuer par une bonne communication.

En février dernier, vous avez rejoint Euromaster. Qu’est-ce qui vous a convaincu de travailler pour cette enseigne ?

Sa légitimité auprès des professionnels ! Rejoindre un réseau véritablement spécialisé et avec une structure solide était une suite naturelle pour moi.

Évoluer dans la distribution, c’est une autre manière d’aborder votre travail ?

J’ai souvent vu les réseaux de distribution, leur complexité, l’exigence de leur métier. Je voulais y entrer pour voir, de l’intérieur, comment je pouvais contribuer à leur développement. C’est une nouvelle étape pour moi, très riche d’enseignements.

On arrive au terme de cet échange. Que peut-on vous souhaiter pour l’avenir ?

Je suppose que me souhaiter des milliers de clients satisfaits serait la meilleure chose qu’il puisse m’arriver !

 

Cet article est extrait du Journal du Pneumatique n°185 de mai-juin 2024.

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