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Manufacturiers

Bridgestone au-dessus des prévisions lors du premier trimestre 2022

Publié le 17 mai 2022

Par Romain Baly
2 min de lecture
Le groupe japonais a réalisé un bon début d'exercice. Entre janvier et mars, Bridgestone a vu son chiffre d'affaires bondir de 22,5 %, à hauteur de 6,5 milliards d'euros.
Malgré de nombreux facteurs négatifs, le groupe a nettement profité de la reprise économique mondiale. ©Bridgestone

A l'instar de Michelin qui a fait état d'un solide premier trimestre 2022, Bridgestone a lui aussi entamé l'année sur une bonne dynamique. Son bénéfice net de janvier à fin mars s'est établi à 53,8 milliards de yens (392 millions d'euros), ou 65,4 milliards de yens (+3,4 % sur un an) hors actifs déconsolidés. Son bénéfice opérationnel trimestriel a grimpé de 5,1 % à 87,6 milliards de yens et ses ventes ont bondi de 22,5 % à 891 milliards de yens (6,5 milliards d'euros), une performance supérieure aux attentes des analystes.

Malgré de nombreux facteurs négatifs comme le conflit en Ukraine, la résurgence du Covid-19 en Chine et une cyberattaque qui a perturbé ses opérations en Amérique du Nord entre fin février et début mars, le groupe a nettement profité de la reprise économique mondiale. Et il a pu "largement absorber" la hausse de ses coûts liés aux matières premières et à l'inflation en augmentant ses prix de vente, a-t-il expliqué dans une présentation.

Une chute du yen à double tranchant

Mais pour l'ensemble de 2022, Bridgestone table toujours sur une chute de 29 % de son bénéfice net à 280 milliards de yens (2 milliards d'euros). Ce plongeon est lié en grande partie au profit exceptionnel qu'il avait dégagé l'an dernier grâce à la cession de Firestone Building Products, société de produits de toiture et d'étanchéité vendue au groupe suisse Holcim pour 3,4 milliards de dollars.

Bridgestone mise toujours également sur un bénéfice opérationnel annuel ajusté de 425 milliards de yens (+7,8 % sur un an) et sur des ventes à hauteur de 3 650 milliards de yens (26,6 milliards d'euros au cours actuel). La chute brutale du yen depuis mars est un phénomène à double tranchant pour le groupe : cela devrait mécaniquement gonfler ses recettes réalisées à l'étranger, mais de l'autre cela renchérit notamment ses coûts de production au Japon. (Avec AFP)

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