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Manufacturiers

Continental pourrait se séparer de sa division Powertrain

Publié le 3 septembre 2019

Par Romain Baly
< 1 min de lecture
Si une entrée en Bourse de sa division transmissions est toujours attendue pour le printemps 2020, l'équipementier allemand réfléchit à aller encore plus loin en se délestant complètement de celle-ci.

La réorganisation du portefeuille de Continental annoncée il y a un an s'accélère. L'équipementier allemand vient ainsi d'annoncer qu'il étudiait la possibilité de se séparer de sa division transmissions (Powertrain) par une mise en Bourse totale, comme option alternative à la vente partielle. "Le conseil de surveillance a décidé d'envisager un "spin-off" de la division transmissions avec introduction en bourse" (IPO), indique le groupe dans un communiqué.

"Cette évaluation a lieu parallèlement aux préparatifs en vue d'une éventuelle mise en Bourse partielle." Continental veut ainsi se donner "plus de marge de manœuvre" face à un "environnement imprévisible pour une mise en Bourse partielle en 2020", détaille l'équipementier. Continental avait repoussé du deuxième semestre 2019 au mois d'avril 2020 l'IPO partielle de cette branche qui sera baptisée "Vitesco", et qui comprend aussi les moteurs électriques.

Une séparation en trois

Le secteur automobile allemand traverse une période difficile, frappé de plein fouet par la guerre commerciale sino-américaine, les incertitudes autour du Brexit et le ralentissement conjoncturel qui en découle. Continental a abaissé fin juillet ses objectifs financiers en raison de l'évolution du marché. Evoquant un "recul de près de 5 %" du marché automobile mondial, le groupe ne s'attend plus qu'à une marge opérationnelle annuelle de 7 % à 7,5 % contre 8 % à 9 % auparavant.

La vente partielle ou totale de Vitesco s'inscrit dans une restructuration de Continental annoncée en juillet 2018, qui prévoit la séparation en trois entités : pneus (Rubber), châssis de voitures (Automotive) et, justement, "Powertrain". La réorganisation en "holding" de Continental s'inspire d'autres "konzern" allemands - des entreprises qui offrent des produits différents au sein d'un même groupe financier - comme Thyssenkrupp, Siemens ou Bayer, qui multiplient les scissions. (Avec AFP)

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