Pirelli met l'overcut en vedette au Grand Prix de Monaco
Sur Ferrari, Sebastian Vettel s'est imposé au Grand Prix de F1 de Monaco après avoir opté pour une stratégie à une seul arrêt, passant des Pirelli Ultrasoft aux Supersoft.
Doublé pour Ferrari et Sebastien Vettel a donc remporté le Grand Prix de Monaco grâce à une stratégie à un seul arrêt, passant des Pirelli ultra-tendres aux super-tendres, comme prévu, après avoir roulé plus longtemps lors de son premier relais que son coéquipier Kimi Räikkönen, l’auteur de la pole position qui termine deuxième.
La même stratégie de "l’overcut" a permis à la Red Bull de Daniel Ricciardo de gagner deux places en course et de s’adjuger la troisième marche du podium. Seules la McLaren de Jenson Button et la Sauber de Pascal Wehrlein ont opté pour un choix inverse consistant à s’arrêter tôt dans l’espoir de gagner des places à la faveur des ravitaillements, ce qui ne leur a guère porté chance…
Par ailleurs, si l’on excepte la période de Safety Car, il s’agit d’un des GP de Monaco les plus rapides de l’histoire, avec un meilleur chrono en course réalisé par Sergio Perez et sa Force India, de trois secondes inférieur au meilleur tour de 2016.
"Comme nous nous y attendions, l’usure et la dégradation des pneus sont restées très limitées, ce qui a rendu possible de longs, voire très longs, relais en piste, même en Pirelli ultrasoft et même par cette température plutôt élevée pour Monaco", conclut Mario Isola, responsable de la compétition automobile chez Pirelli.