Éric Brisard, First Stop Ayme : "Nous souhaitons transmettre notre savoir-faire VI à nos franchisés"

Le Journal du Pneumatique : À quoi ressemble le réseau en 2025 ?

Éric Brisard : First Stop, c’est avant tout 324 sites d’entretien et de réparation en France pour tous types de véhicules (VL, VI, agraire, génie civil, manutention), avec un chiffre d’affaires de 315 millions d’euros et 1 240 collaborateurs. Les 324 First Stop et Côté Route se divisent en 115 points de vente intégrés et 209 franchisés, avec un fonctionnement assez différent en termes de clientèle.

Nos franchisés réalisent environ 80 % de leur activité en BtoC avec une part beaucoup plus importante sur le véhicule léger, quand le comportement est inverse pour notre réseau intégré qui travaille principalement en BtoB avec 65 % de l’activité en industriel.

JDP : Souhaitez-vous à terme ne conserver qu’une seule enseigne ?

E. B. : À terme, notre objectif est en effet que nos points de vente abandonnent l’identité Côté Route et se transforment tous en First Stop. Nous relookons donc petit à petit tous les points de vente, mais cela prend du temps, car la transformation ne doit pas être uniquement visuelle, mais doit se faire en profondeur, à la fois pour nos clients et les équipes qui y travaillent. Nous allons également fusionner les systèmes informatiques de Côté Route et First Stop.

JDP : Quelles sont vos autres ambitions pour le réseau ?

E. B. : Nous visons les 400 centres à horizon 2026, avec notamment une croissance des points de vente en franchises. L’ambition est d’avoir : un réseau, un plan de communication/marketing, un site e-commerce et un centre de formation pour une seule et même qualité de service, partout sur le territoire.

Nous avons également une forte expertise BtoB dans notre réseau intégré, et nous souhaitons transmettre ce savoir-faire VI de manière forte à nos franchisés. Ainsi, nous espérons doubler le nombre de franchisés industriels d’ici à la fin 2026. Cela va également passer par les formations dispensées dans notre centre.

Enfin, nous souhaitons continuer à développer notre culture de la sécurité. Nous avons, par exemple, quelques-unes de nos agences qui détiennent une certification MASE (manuel d’amélioration santé sécurité environnement des entreprises). Cette dernière permet notamment de travailler dans les ports ou avec certains clients comme ArcelorMittal. La sécurité nous tient particulièrement à cœur et, là encore, la formation est indispensable.