S'abonner
Distribution

First Stop : les vertus de la proximité

Publié le 1 décembre 2023

Par Romain Baly
2 min de lecture
L'enseigne du groupe Bridgestone, historiquement très bien implantée auprès des petites et moyennes flottes, demeure un acteur majeur de l'après-vente du véhicule industriel. Un statut que First Stop entend conserver en renforçant sans cesse son offre, comme elle l'a fait cette année dans le contrôle des chronotachygraphes et éthylotests.
Les visiteurs de Solutrans ont notamment pu découvrir la nouvelle campagne de communication du réseau incarnée par ses propres équipes. ©JDP

Mieux vaut être grand chez les petits que petits chez grands. Une formule que pourrait emprunter First Stop. Présent à Solutrans du 21 au 25 novembre 2023, le réseau du groupe Bridgestone ne voulait manquer le salon lyonnais pour rien au monde. D'abord parce que l'univers du véhicule industriel demeure au cœur de ses préoccupations. Ensuite parce que l'essentiel de son activité repose sur les petites et moyennes flottes (80 %). Une cible omniprésente à chaque édition dans les allées d'Eurexpo. Et que First Stop sait séduire.

Expertise, réactivité, proximité

Avec son expertise tout d'abord, aidant les transporteurs et gestionnaires à anticiper les problèmes. Digitalisation, outil de suivi de parcs, rechapage, offre commerciale… Rien ne manque. Sur ce dernier point, Rodolphe Hamelin, son directeur commercial, se félicite notamment du succès rencontré par le Contrat Sérénité.

Grâce à ce dispositif, les flottes peuvent mensualiser et donc lisser leurs dépenses selon une feuille de route coconstruite. Si les deux parties se sont mises d'accord initialement sur un budget de 30 000 euros pour X véhicules et que les dépenses ne sont finalement élevées qu'à 28 000 euros, alors le client profitera en fin d'exercice d'une régulation. Une démarche saine et vertueuse, dans laquelle les responsabilités sont partagées.

Les équipes mises à l'honneur

Autre atout dans la manche d'un First Stop ambitieux, la réactivité fait partie intégrante de sa stratégie. Tous les centres VI du réseau disposent au moins d'un véhicule atelier susceptible de réaliser des dépannages 24/7. L'ensemble de cette flotte d'intervention sera par ailleurs progressivement équipée d'outils de géolocalisation pour optimiser les tournées. Enfin, dernière force de taille, la proximité avec un réseau bien réparti sur tout l'Hexagone et très ancré dans ses territoires.

A lire aussi : First Stop Ayme veut dominer le marché de l'industriel

Trois mots clés portés au quotidien par des hommes et des femmes que l'enseigne souhaite davantage valoriser. À Solutrans, elle présentait une nouvelle campagne de communication incarnée par ses équipes. De quoi mettre en lumière des métiers dans le commerce et la technique et susciter des vocations à une époque où la crise des talents s'avère profonde.

Une diversification tournée vers l'avenir

Sur le plan de la diversification, First Stop a également profité de sa présence à Lyon pour mettre l'accent sur son activité de contrôle des chronotachygraphes et des éthylotests anti-démarrage. Un sujet qui ne date pas d'hier dans le réseau mais qui cristallise aujourd'hui une partie de son attention. Alors que tous les utilitaires de plus de 2,5 tonnes devront être équipés d'un tachygraphe intelligent d'ici au 1er juillet 2026, l'enseigne y voit une piste de développement.

À date, 15 centres de son réseau (un en Île-de-France, quatre dans l'Ouest et les autres dans le Sud-Est) proposent cette activité bien spécifique. Très normée et règlementée, celle-ci nécessite un investissement minimum de 130 000 euros. Mais tout dépend de la structure, un centre ne disposant pas de fosse devra alors débourser environ 40 000 euros supplémentaires. Une somme, certes, qui n'entrave pas l'ambition de First Stop. L'enseigne table sur deux à trois ouvertures chaque année.

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager : 

Sur le même sujet

cross-circle