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Manufacturiers

WRC : Sébastien Ogier dégomme Pirelli

Publié le 15 novembre 2022

Par Romain Baly
2 min de lecture
Le pilote tricolore, victime d'une crevaison dès les premiers kilomètres du rallye du Japon, s'en est pris au manufacturier transalpin. Sébastien Ogier déplore les soucis rencontrés cette saison avec les enveloppes Pirelli et appelle le fabricant à revoir sa copie. Ambiance…
Sébastien Ogier a partagé son agacement à l'issue du rallye du Japon. ©Toyota Gazoo Racing

Dans le monde assez feutré du sport automobile, les déclarations de Sébastien Ogier ne sont pas passées inaperçues. Il faut dire que le pilote gapençais a sorti la sulfateuse à l'issue d'une déconvenue qui a ruiné ses chances lors du dernier rallye du Japon (10-13 novembre 2022) et qui a eu le don d'agacer fortement l'octuple champion du monde de WRC. Dès les premiers kilomètres de l'épreuve, ce dernier a en effet été victime d'une crevaison.

Rien de bien exceptionnel dans cette discipline sauf que cette mésaventure a fait perdre trois précieuses minutes au Français qui, aussitôt sorti de sa Toyota, s'en est pris à Pirelli, qui a succédé début 2021 à Michelin en tant que fournisseur de pneumatiques du WRC. "Quand je regarde le pneu, je ne comprends pas, parce qu’il n’y a pas de marque. La jante est intacte… mais il y a un petit trou" a-t-il tenté d'analyser.

Des précédents au Portugal et en Croatie

"C’est vraiment rageant que personne ne parle de ce problème avec Pirelli. Leur travail, c’est une blague. Ce n’est pas sérieux. Il y a des crevaisons partout, tout le temps. En fait, on a eu davantage de crevaisons en une année qu’avec Michelin durant une décennie !", a-t-il poursuivi. Sébastien Ogier avait connu pareille mésaventure plus tôt dans la saison au Portugal, rallye au cours duquel quatre pilotes avaient crevé, contre cinq lors de celui de Croatie.

"Personne n’ose en parler car il y a des histoires de contrats et de sponsors impliqués. Ce n’est pas sérieux. Je suis heureux de ne pas disputer le championnat dans son intégralité dans ces conditions", a encore commenté celui qui a finalement terminé quatrième de l'épreuve nippone et sixième de la saison en ayant disputé seulement six des treize rallyes. Et de conclure : "Peut-être qu’un jour on parlera enfin de leur travail de merde. Peut-être que cela aidera à changer les choses, mais pour le moment, c’est juste une blague. C’est une loterie".

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