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Nouvelle année record pour Aliapur

Publié le 29 janvier 2018

Par Romain Baly
2 min de lecture
Principal organisme de collecte et de recyclage de la filière en France, Aliapur a enregistré un exercice 2017 record avec 350 000 tonnes de pneumatiques collectés.   Ce qui devient habituel a souvent tendance à se banaliser. Sauf dans certains cas. Aliapur en est le meilleur exemple. Premier organisme de collecte et de recyclage de […]

Principal organisme de collecte et de recyclage de la filière en France, Aliapur a enregistré un exercice 2017 record avec 350 000 tonnes de pneumatiques collectés.

 

Ce qui devient habituel a souvent tendance à se banaliser. Sauf dans certains cas. Aliapur en est le meilleur exemple. Premier organisme de collecte et de recyclage de pneumatiques dans l'Hexagone, la société a battu l'an dernier un nouveau record qui est loin d'être anodin. En 2017, pas moins de 350 000 tonnes de vieilles matières ont été collectées par les équipes et les prestataires d'Aliapur, soit une croissance de 4,5% sur un an, alors que son chiffre d'affaires s'est établit à 58,2 millions d'euros (+6,2% comparé à 2016).

Un résultat qualifié de "magnifique" par Hervé Domas, son directeur général, pour qui "atteindre ces résultats est une vraie satisfaction car cela prouve que nous avons un outil opérationnel qui fonctionne bien avec 27 sous-traitants s'inscrivant parfaitement dans notre démarche." Une satisfaction d'autant plus grande pour le dirigeant que cette croissance s'inscrit désormais en parallèle d'un développement international aussi vertueux que vital.

La France avant l'international

Une stratégie construite dans la douleur suite à la volonté des autorités marocaines, un marché clé pour Aliapur, d'interdire courant 2016 et de façon momentanée l'entrée de tous types de déchets sur leur territoire. "Cet évènement nous a convaincu que nous ne pouvions plus être trop dépendants d'un marché. D'où cette volonté de se diversifier." Espagne, Portugal, Pakistan, Inde, Corée ou encore Japon, le collecteur est aujourd'hui présent dans une dizaine de pays.

"Pour un béotien, ça peut paraitre insignifiant, mais voir que la qualité du broyat français parle aussi bien à un cimentier Espagnol, Turc ou Indien est une vraie reconnaissance de votre travail", ajoute Hervé Domas. Seule déception pour ce dernier : ne pas être davantage reconnu en France. "On est les champions du monde de la collecte de déchets et pourtant, face à un décideur, cette image même de déchet créée toujours des blocages. Donnons-nous comme objectif de valoriser cette matière chez nous et arrêtons de croire que la valorisation énergétique du pneumatique est moins noble qu'autre chose."

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