Importé en France par Dipropneu, le manufacturier japonais Toyo prend de l’assurance.
Depuis 2010, le pneu hiver progresse en France, mais cette croissance reste fragile car encore conditionnée par la météo. En l’absence d’obligation – comme en Allemagne – il faudra des années pour convaincre les Français que leur sécurité passe par la monte de pneus hiver.
Le manufacturier a organisé pour la première fois en Europe une séance d’essais pour sa famille de pneus Ventus. Cet événement a eu lieu en février sur le circuit de Castelloli près de Barcelone, en présence du nouveau COO, M. Ho-Youl PAE. Il a démontré le positionnement premium de la marque coréenne, qui met en avant sa sportivité et ses dernières victoires en première monte chez les constructeurs allemands Mercedes et BMW.
En France l’année dernière, les ventes de rechapés ont même pour la première quasiment égalé celles de pneus neufs. Les économies générées par cette pratique ont du sens en temps de crise. Cette activité continue donc de progresser. Mais les carcasses ne peuvent pas toutes être rechapées et elles se font rares. Les grands manufacturiers « premium », qui dominent très largement ce marché, s’efforcent donc de sécuriser leurs flux. Les carcasses sont aussi l’objet d’une attention toute particulière depuis que la Commission Européenne s’interroge sur la meilleure façon d’appliquer son étiquette aux pneus rechapés, déjà en vigueur depuis le 1er novembre 2012 pour les pneus neufs.
En apparence, les procédés utilisés pour rechaper les pneus à chaud ont peu évolué au fil du temps. Mais en réalité, les progrès sont bien réels. Ils proviennent des connaissances acquises au fil des années par des opérateurs spécialisés. Ils se traduisent par des optimisations industrielles pour accroître la productivité et accompagner la qualité des pneus Remix rechapés. Michelin a accepté d’ouvrir les portes de son usine de la Combaude à Clermont-Ferrand dans le cadre de ce dossier. Visite guidée en compagnie de Jérémie Wojcik, responsable de la planification Remix.